Fiscalité du staking en France : Tout ce qu'il faut savoir

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Fiscalité du staking en France : Tout ce qu’il faut savoir en 2025

Le staking est devenu une méthode populaire pour générer des revenus passifs avec les cryptomonnaies. Cependant, comme tout revenu, les gains générés par le staking sont soumis à des règles fiscales. En France, la fiscalité du staking est encadrée par des lois spécifiques qui évoluent régulièrement. Voici tout ce que vous devez savoir pour déclarer vos revenus de staking en toute conformité.

1. Qu’est-ce que le staking et pourquoi est-il imposable ?

Le staking consiste à verrouiller des cryptomonnaies pour participer à la validation des transactions sur une blockchain et recevoir des récompenses en retour. Ces récompenses sont considérées comme un revenu par l’administration fiscale française.

Imposition en France :

Les revenus issus du staking sont classés dans la catégorie des revenus de capitaux mobiliers ou des revenus professionnels, selon votre statut et votre activité.

Les plus-values générées par la revente des cryptomonnaies stakées sont également imposables.

2. Comment sont imposés les revenus du staking ?

La fiscalité dépend de deux aspects :

Les récompenses reçues via le staking.

Les gains réalisés lors de la revente des cryptomonnaies stakées.

A. Imposition des récompenses (au moment de leur réception) :

Les récompenses de staking sont considérées comme un revenu en nature. Leur valeur est calculée au moment de leur réception, en fonction du cours de la cryptomonnaie.

Régime fiscal :

Imposées à la flat tax (30 %) :

12,8 % pour l’impôt sur le revenu.
17,2 % pour les prélèvements sociaux.

Si vous optez pour le barème progressif de l’impôt sur le revenu, les prélèvements sociaux restent à 17,2 %.

B. Imposition des plus-values (lors de la revente) :

Lorsque vous vendez les cryptomonnaies issues du staking, la différence entre leur valeur d’acquisition et leur valeur de vente est soumise à l’imposition sur les plus-values.

Calcul de la plus-value :

Prix de vente – Valeur déclarée au moment de la réception = Plus-value.

Taux d’imposition :

Flat tax à 30 % (12,8 % impôt sur le revenu + 17,2 % prélèvements sociaux).
Possibilité d’opter pour le barème progressif.

3. Cas spécifiques

A. Staking liquide :

Si vous utilisez des plateformes de staking liquide (ex. Lido ou Rocket Pool) et recevez des jetons liquides (ex. stETH), la fiscalité s’applique sur la valeur des jetons reçus au moment de leur attribution. Les gains supplémentaires générés par l’utilisation de ces jetons dans des protocoles DeFi sont également imposables.

B. Staking via une entreprise :

Si le staking est réalisé dans le cadre d’une activité professionnelle (ex. entreprise ou micro-entreprise), les gains peuvent être considérés comme des revenus professionnels et soumis à l’impôt sur les bénéfices. Les règles varient selon la structure juridique (SAS, SARL, micro-entreprise).

C. Récompenses en tokens volatiles :

En cas de forte variation du prix des récompenses reçues entre la date de réception et la date de revente, les fluctuations doivent être prises en compte dans les calculs des plus-values.

4. Comment déclarer ses revenus de staking ?

Étape 1 : Évaluer la valeur des récompenses reçues

Notez la valeur en euros de chaque récompense au moment de sa réception, en utilisant le cours officiel (disponible sur des plateformes comme Binance ou CoinMarketCap).

Étape 2 : Déclarer les revenus dans votre déclaration fiscale

Récompenses de staking : Déclarez-les dans la catégorie des revenus de capitaux mobiliers ou selon le barème progressif.

Plus-values de cession : Remplissez le formulaire dédié aux plus-values sur actifs numériques (formulaire 2086).

Étape 3 : Payer les prélèvements sociaux et l’impôt

Les prélèvements sociaux (17,2 %) sont automatiquement ajoutés à l’impôt.

5. Quelles sont les obligations fiscales en France ?

A. Tenue d’un registre des transactions

Conservez un historique détaillé de toutes vos transactions liées au staking :

Montant et date des récompenses reçues.

Valeur des cryptomonnaies au moment de leur réception.

Date et montant des ventes (plus-values).

B. Déclaration obligatoire des comptes à l’étranger

Si vous utilisez des plateformes étrangères pour le staking (ex. Binance, Kraken, ou Coinbase), vous devez déclarer ces comptes à l’administration fiscale via le formulaire 3916.

C. Conformité avec la législation anti-blanchiment

Les revenus de staking doivent être déclarés même s’ils ne sont pas convertis en euros. Toute tentative de dissimulation peut entraîner des sanctions financières ou pénales.

6. Conseils pour optimiser la fiscalité du staking

Optez pour des périodes de marché favorable :

Vendez vos cryptomonnaies lorsque les prix sont élevés pour maximiser les gains.

Utilisez les abattements disponibles :

Si vous choisissez le barème progressif, certains abattements pour durée de détention peuvent s’appliquer.

Diversifiez vos activités :

Combinez staking et autres stratégies DeFi pour optimiser vos revenus tout en répartissant vos risques.

Consultez un expert fiscal :

Les règles fiscales sur les cryptomonnaies étant complexes et évolutives, un conseiller fiscal spécialisé peut vous aider à optimiser votre situation.

7. En cas de contrôle fiscal

L’administration fiscale peut demander des justificatifs concernant vos revenus de staking. Assurez-vous de :

Conserver tous les relevés de transactions.

Fournir les preuves de valorisation des cryptomonnaies au moment de la réception et de la vente.

Être à jour sur vos déclarations.

Conclusion

En 2025, la fiscalité du staking en France reste stricte mais bien définie. En respectant les obligations fiscales et en optimisant vos stratégies, vous pouvez profiter pleinement des revenus générés par cette activité tout en évitant les mauvaises surprises. Prenez le temps de bien comprendre vos obligations et n’hésitez pas à faire appel à des professionnels si nécessaire.

Avez-vous des questions ou besoin d’aide pour déclarer vos revenus de staking ? Partagez-les dans les commentaires ! 🚀